jeudi 8 mai 2014

Coûte que coûte

J'ai récupéré un randonneuse au bout du rouleau abandonnée dans une cour d'immeuble. Sa patine m'a tapé dans l'œil. Alors au lieu de l'a découper, j'ai décidé de l'a remettre en route dans son jus.
 Elle possède des pneus Michelin noirs en 650b semi-confort qui vont très bien avec ses jantes rouillées. Ce sont des pneus qui ne sont plus fabriqués de nos jours. Et d'après mes observations, il n'ont quasiment jamais roulés: pas d'usures de freinage. Par contre ils sont dans un stade de décomposition très avancés.

Les roues sont impeccables également aucun rayon n'est pété et il n'y a aucun voile.
J'ai dégrippé la roue libre de son unique pignon qui était bloqué.
J'ai du changer la chaîne trop rouillé.
Les freins fonctionnent bien, un patin est à changer car trop usé.
J'ai redressé le carter qui était plié en deux, et remonté comme le propriétaire l'avait fait au moyen de colliers Huret.
 Si le carter est d'origine il s'agirait d'une randonneuse Motobécane ou Motoconfort. Je ne vais pas enlever la peinture maison pour connaitre sa marque, en tout cas, cette peinture ternie et rouillée fait tout le charme de ce vélo.
Je n'ai rajouté qu'une pompe pour la photo et j'ai trouvé une selle en accord parfait.

Les roulements n'ont pas besoin d'être révisé comme souvent pour les vélos de cette époque la graisse est de très bonne qualité et fait toujours son devoir.
Elle possède de belle poignée et de belles poignées de freins.
 

La grosse difficulté de cette remise en route, ce sont donc les pneus... J'ai décidé de les recoudre avec du fil de fer plutôt que d'en trouver d'autres, ça ajoutera un côté Frankenstein à cette épave roulante.
J'ai utilisé un boyau en guise de renfort à l'intérieur du pneu collé à la néoprene avant de recoudre. Mais c'est encore loin d'être terminé, à chaque essai de gonflage de nouvelles hernies et déchirure semble apparaître.

C'est pas gagné...